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Biographie de Lorraine Loranger


Les études de départ

Je suis née en Ontario et y ai passé mon enfance.  En 1968, je quittais la demeure de mes parents. Inscrite à Brock University, je complète un baccalauréat sur quatre ans en Sociologie, avec un projet de recherche en industrie tout en travaillant comme housemother dans un YWCA. Plus tard, je compléterai un B.A. en Éducation à l’Université de Toronto. J’obtiendrai mon 2e bac. en éducation spécialisée et en counseling scolaire. Plus tard, une maîtrise en travail social me donne une vue d'ensemble pour une pratique du social.


Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui 

Ce projet est une initiative d'engagement pour aider les enfants à recevoir des soins affectueux, un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux dans une maison-refuge/maison-de-répit assurant leur sécurité et leur protection dans leur propre communauté.

La principale raison d'examiner ces causes est de mettre en œuvre des solutions et des projets qui auront un impact à long terme sur les communautés. Les enfants, les mères, les familles et les communautés sont l'objet de ce projet Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui. Après tout, chaque enfant naît avec le droit d'avoir une vie sans violence et sans abus.

Un travail qui donne du sens

J’ai enseigné pendant treize ans en adaptation scolaire au niveau secondaire. De 1978 à 1983, j'ai opéré un camp d'été pour jeunes avec mon époux. Quand je remarquais un jeune qui sortait de sa coquille et qui commençait à s'impliquer dans la gestion participative des camps, je tirais beaucoup de satisfaction en sachant qu'il amènerait ça avec lui. Au camp, la nature, les petits animaux domestiques, la vie de groupe et les activités en nature avec des éducateurs et moniteurs investis ainsi que les excellents légumes de mon jardin faisaient la promotion de saines habitudes de vie. Ce fut une merveilleuse réalisation.

Ma pratique au Centre Au Nom de la Santé Illimitée 

Après mes années d’enseignement, j'ai ouvert  le Centre Au Nom de la Santé illimitée en Estrie. En 2002, le Centre accueillait des gens pour une démarche intensive tout en profitant d’un temps de repos, de réflexion pour ré-écrire leur histoire de vie avec une perspective nouvelle. Mon outil de travail privilégié était le "récit de vie". J'ai travaillé en "récit de vie" de 1991 à 2006. Après un retour aux études, j'ai changé de profession et je devins travailleuse sociale. L'arrêt de ma pratique a coïncidé avec le début du projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui
  

Transition importante

En 1998, ayant décidé d’opérer une transition entre la Rive-Sud de Montréal et l’Estrie, je couvre une distance de 375 kilomètres en 18 jours, en marchant de l’Oratoire St-Joseph à Ste Anne-de-Beaupré. Les transitions sont des moments privilégiés pour créer des ponts entre des pierres de gué dans une vie. Elles opèrent un rôle de jalon important.

Retour aux études

En 2006, j’obtiens une maîtrise en travail social. La trajectoire universitaire me fera prendre conscience que l’injustice sous toutes ses formes me révolte et guide mes actions. Dans une autre vie, j’aurais été activiste pour les droits des enfants et des femmes ainsi que des personnes les plus vulnérables de notre société.

Écriture et voyage

Ma décision d’écrire des livres m’amène à quitter le Québec: de 2006 à 2011, je voyage en Asie, au Moyen-Orient et en Indonésie où j’écris trois livres. Je réalise mon rêve de vivre à Vancouver.

Travail au Nunavik

De retour au Québec pour une courte période de temps, je travaille au Nunavik. Mes observations me font réaliser le sens accru de la responsabilité des femmes en ce qui concerne leurs enfants dans le contexte de la violence domestique. Leur perte de contrôle sur leur maternage exacerbant les difficultés qu'elles rencontrent ont contribué à façonner mon projet Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui. Les mères sont souvent "perdantes" dans le système parce qu'elles sont accusées de ne pas être capable d'assurer et de maintenir la protection de leurs enfants. Ce travail a marqué un tournant dans ma vie tournant, en reconnaissant ce que la vie me demandait partir de ce point.

Implications communautaires

Ayant toujours fait du bénévolat, je m’implique à la Villa Pierrot de Magog à partir de 2014. C’est une maison accueillant des mères monoparentales et leurs enfants. Ce travail me donne l’occasion de bâtir l’estime des enfants. Faisant appel à mes propres qualités d’espoir, de bonté, d’intelligence sociale, de responsabilité et de contrôle de soi, ce travail met l’accent sur le développement positif des enfants en qui j’ai foi. Comme je voudrais importer ce modèle au Nunavik!
  
Dans le passé, j’ai été personne-ressource pour des femmes séparées et divorcées. Durant ma résidence dans l’Ouest du Canada, j’ai participé à une organisation alimentaire pour réduire la pauvreté.

Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui

C’est donc sans surprise que mon projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui a pris la forme d’une marche de 8000 kilomètres pour offrir, avec les fonds recueillis, une maison-de-répit pour les enfants ayant besoin de sécurité et de protection sans avoir à quitter leur communauté. Le but du projet est de réduire le nombre de placements en familles d'accueil afin de maintenir les enfants dans leur communauté et soutenir l'unité familiale.


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