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La carte de la marche


Cliquez sur la carte pour voir la liste des villes que je traverserai lors de ma marche d'un océan à l'autre.

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Sur écoute partout au Canada

 «Marcher pour parler» n’aurait pas été possible s'il n'y avait pas une écoute particulière impliquée. Ce défi inclut la croyance que si l’on réunit assez de personnes, non seulement le mandat de sensibiliser les Canadiens sera respecté, mais aussi que les gens qui peuvent apporter des changements intégreront des actions qui permettront aux enfants de demeurer dans leur collectivité tout en étant protégé. C'est une courbe d'apprentissage plus grande que la vie que je me suis fixée.

Contexte de « Aucun enfant ne devrait prendre un détour pour retourner chez lui »

Bien des années après la réinstallation des Inuits dans des communautés qui ressemblent aux nôtres, il reste encore beaucoup à faire pour que les enfants demeurent dans leur communauté quand ils ont besoin de protection. Mon travail au Nunavik a permis certaines conclusions que n'importe qui peut faire : les obstacles connus au Nunavik comprennent le fait qu'il n'y a pas de routes, pas de juge résident et que les cinq refuges pour femmes sont répartis sur une terre de la taille de la France. Pour une femme qui quitte sa communauté, il est coûteux de la quitter et même plus coûteux quand elle aimerait prendre ses enfants avec elle pour les garder en sécurité.

Un besoin urgent de combler l'écart pour la protection des enfants Inuit 

Il y a un besoin urgent de combler l'écart pour la protection des enfants Inuits sur leur propre territoire et lorsque cela est impossible dans leurs propres communautés. Mon intention de trouver un moyen d'informer les Canadiens sur les conditions actuelles de la vie des enfants Inuit et leurs familles n’est pas prétentieuse. Il y avait beaucoup de gens qui ne savent même pas quoi que ce soit au sujet de ce premier peuple.

Si je devais définir ma mission, je dirais que mon objectif est de donner au peuple Inuit un sentiment de possibilités pour créer des changements durables pour les enfants dans leurs propres communautés.

Réaffirmer des liens avec nos Premières Nations 

Cette marche à pied est une façon de parler un moyen de réaffirmer des liens avec nos premières nations. Rencontrer des individus, des groupes et confronter un objectif à travers lequel regarder les relations mère-enfant et les facteurs cruciaux qui minent la parentalité dans des circonstances difficiles, a révélé une fois de plus l'idéologie dominante selon laquelle  la mère prétend toujours mettre les besoins émotionnels de ses enfants en premier, sans tenir compte des réponses d'adaptation. Il manque tout un pan de notre propre histoire, alors, comment pouvons-nous juger?

Mobiliser les prestataires de services et les éducateurs pour travailler ensemble à la protection et à la sécurité des enfants 

En sensibilisant les gens sur les situations des enfants, des mères et des communautés au Nunavik, il y a l’espoir qu'un nombre suffisant de gens mobiliseront les fournisseurs de services et les éducateurs pour travailler ensemble à l'appui d'une vision commune de la protection et de la sécurité des enfants Inuits dans leur milieu, leurs propres communautés.

Cette démarche vise à remédier aux attitudes préjudiciables qui continuent d'exister à l'égard des Autochtones dans la société dominante. Beaucoup de ces attitudes sont liées au manque de connaissances sur la culture et l'histoire autochtones. Nous ne pouvons pas servir des gens que nous ne comprenons pas.


2017

Traverser les Prairies à pied

Mettre le cap sur l’Ouest à nouveau, traverser les Prairies à pieds, mon passage dans la province de l’Alberta m’a paru tenir d’un miracle aussi grandiose que les plus belles réussites de ma vie personnelle et professionnelle. Après avoir déjà parcouru 2377 kilomètres en C.B, l’Ontario et le Québec, la deuxième étape de ce long voyage à pieds, je reprends bientôt le rythme-25 à 35 kilomètres par jour.

Je campe avec le champion-conducteur de chaque bout de route, je parle à d’autres voyageurs. Nous nous nourrissons des dernières victuailles achetées la veille. Quand je suis sur la route, je me sens en grande forme physique, mais surtout en grande forme mentale. C’est bon de prendre des sentiers pédestres alternatifs là où je les trouve pour faire de courtes randonnées avant de reprendre la route pour un autre bout de chemin. C’est une aventure formidable en dépit de toutes ses difficultés.
Quand je traverse une ville d’importance, j’arrête pour échanger avec les locaux. Je perfectionne mon anglais en le pratiquant au fil des kilomètres.

Les paysages passent de plus en plus rapidement. Des prairies ondoyantes et des champs de canola dorés, pendant longtemps, je continue à voir les sommets enneigés de l’Alberta. Impatiente de rencontrer des personnes qui partagent des conditions de vie similaires à celles des Inuit, je me dirige vers Lethbridge, une distance de 163 kilomètres de Medicine Hat; je dormirai sous la tente, et je visiterai deux nations autochtones du Canada.

Au retour, je me promets d’arrêter dans Dinosaur Provincial Park et à Drumheller pour visiter le Royal Tyrell Museum of Paleontology. Je croyais voir des troupeaux de buffles, il n’en fut rien.


L’identité des Albertains est étroitement liée aux peuples autochtones

L’identité des Albertains est étroitement liée aux peuples autochtones. Je me promets de vivre une expérience culturelle en assistant à un round dance local auquel le directeur exécutif du Friendship Center m’invite. C’est une occasion locale unique où l’on fera des célébrations réunissant chants, danses et spectacles.

Les plus grandes militantes pour les droits des femmes du Canada

La magie du voyage opère son charme. Ces vastes étendues stimulent ma pensée. C’est étrange de se rappeler que les plus grandes militantes pour les droits des femmes du Canada ont toutes vécues en Alberta. Pour n’en nommer que quelques-unes : Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Emily Murphy.

À Medicine Hat, je suis invitée par le Friendship Center à participer à un festival de gigue, danse et musique. C’est formidable! Les Métis ont de la broue dans le toupet.

L’histoire de la Saskatchewan et son illustre chef politique

Toutes  les provinces offrent des paysages différents, mais ici ma réflexion se tourne vers l’histoire de la Saskatchewan et son illustre chef politique, Louis Riel. Grand défenseur des droits des métis (issus de trappeurs francophones et de femmes amérindiennes), il a dû maintes fois traverser sa province à dos de cheval, soit pour sauver sa peau ou pour échapper à l’échafaud. Il sera exécuté à Régina en 1885.

C'est à Moose Jaw que je célèbre la Journée nationale des peuples autochtones.

Province des muddy badlands, les roches ici ont plus de 65 millions d’années préhistoriques. Un véritable patchwork de cultures en larges sillons se déroule devant moi. Le très moderne T. Rex Discovery Center de Eastend et ses fabuleux fossiles de dinosaures me fait penser à un de mes fils qui a tout lu sur le sujet. Petit, il dévorait les livres sur les dinosaures et en savait plus que tous ses copains de classe. Mon père aurait été fier de savoir que j’avais appris que Gordie Howe, un joueur de hockey légendaire, était né à Floral en Saskatchewan.

Franchir la frontière du Manitoba

La voyageuse qui arrive par la route bordée d’arbres échevelés se dit qu’elle est mûre pour une journée de social. Je vois le ciel ensoleillé se constituer en dôme d’un bleu incroyable au-dessus de ma tête et je sais que j’ai franchi la frontière du Manitoba.

La fleur officielle du Manitoba est le crocus des Prairies. À la blague, les Manitobains disent que le maringouin est leur oiseau officiel tellement ses lacs leur offrent un milieu de reproduction idéale. Ils se réclament aussi d’avoir eu Louis Riel comme fondateur de leur province. Il est né à Saint-Boniface en 1844. Le long passé chargé d’histoire du Manitoba évoque aussi la colonisation à l’origine du développement de l’Ouest canadien. Ses innombrables lacs et rivières ont façonné notre histoire et notre économie. C’est en fait le cœur du Canada.

Le Winnipeg Art Gallery dans la verte capitale de la province pour voir une imposante collection d’art inuit contemporaine. Au matin, je prends mon premier déjeuner d’œufs, bacon et pain de ménage, quel régal! On me parle en français! Ma serveuse vient de Saint-Boniface, sa patronne, dit-elle, est d’origine Ukrénienne.

Mon ambition de traverser le Manitoba rapidement est flouée car je me tords une cheville.  Je reprendrai la route, fraîche et dispose pour traverser le reste des Prairies six semaines plus tard. Nous sommes en août quand je retourne. J’ai vite de la difficulté à recruter des champion-conducteurs au Manitoba. Pas de conducteurs, pas de marche! Par contre, la pluie, c’est ma bête noire, les gros camions, de bons seconds. S'ajoute le défi de trouver de jeunes conducteurs.

La route file tout droit devant. Entre des champs de blé et des champs de seigle, je mesure la distance dans les Prairies avec ses silos aux 16 kilomètres.

Sur cette route dépourvue des moindres aspérités, je crie de joie quand je vois un trou d’eau où se baignent des milliers d’oiseaux de toute sorte. Nous sommes encore en été, et comme les trous d’eau ne sont pas sur les bords de la route, je les distingue mal. Apparemment, selon mes lectures, ce sont les oies et de canards à l’automne qui les fréquentent.

Pour me stimuler, je pense visiter les bureaux d’information touristique si je passe devant. Ainsi, je me défroisserai les jambes et le dos, question de me dégourdir et de continuer à parler l’anglais. Je manque sérieusement de pratique.

Les champs immenses, l’horizon qui me fuit, mon pied qui s’alourdit à la fin de la journée et la pénombre me font soudainement prendre conscience que, sur ces routes, certains prédateurs comme des ours pourraient croiser mon chemin. Je redouble de prudence.

Traverser l’Ontario sur sa largeur

La plus longue province à traverser, je recule dans le temps à m’imaginer ces longs rubans de route occupés par des charrettes et des carrioles menés par ses premiers pionniers. C’est à ce moment-là une route poussiéreuse et improvisée à travers champs et forêts. Je me fais du bon cinéma.


Kenora me semble l’ultime destination pour un arrêt à la bibliothèque municipale et pour donner des nouvelles à mes proches par Internet. Je ne suis pas ici pour faire la touriste mais je reconnais ce cadre sauvage comme un vaste univers de paix et de solitude.


Les roches de l’Ontario me parlent

Je me sens en expédition et je rêve de traverser ses innombrables lacs et cours d’eau en  kayak : c’est un rêve flou car il faudrait consentir à de nombreux portages et pour avoir déjà fait du kayak, je n’ai pas les poignets assez forts et fiables. Dans une autre vie peut être!

Je pourrais revenir comme coureur des bois comme certains de mes ancêtres. Les roches de l’Ontario m’appellent, elles sont vraiment belles. De tout temps, les agrégats de minéraux, surtout quand elles ne sont pas hétérogènes en composition et structure, me fascinent.

La pensée utile est celle qui génère une action. Pour cette raison uniquement, j’enregistre tout, soit sur mon téléphone, soit sur mon go-pro.  À cause des contraintes imposées par Facebook, je choisis les lieux qui me semblent favorables pour les faire. Je vois ces espaces démesurés. Le ciel ne m’a jamais paru si près. La lumière est celle des cartes postales. On dirait que la route n’a pas de fin. Je suis fascinée.

J’ai un compagnon ou une compagne la plupart du temps. Je voudrais m’attardée dans ce coin, mais pour le moment, il me tarde d’arriver au Québec.

J’ai le temps de penser et de tirer des réflexions sur ces pensées. Je partage mes plans avec des cyclistes et d’autres personnes de mon âge qui ont le goût de se dépasser et de vivre de belles surprises dans notre magnifique pays.

Mon auto m’impressionne. Chargée à 4 pouces du tarmac, elle roule sans contrainte. Je la baptise pour avoir un lien plus étroit avec elle. Elle s’appelle DAUPHINE. Sympathique, ma vie de nomade m’enchante même si ce n’est pas toujours facile.


2016

En action depuis Prince Rupert 

Mon plan de marche pour Aucun enfant devrait faire un détour pour retourner chez lui-a été mis en action depuis le 9 avril 2016 à Prince Rupert, une communauté du nord de la Colombie-Britannique.


COLOMBIE BRITANNIQUE 

Le nord de la Colombie-Britannique offre des paysages magnifiques et des loisirs de plein air illimités. Parsemé d'innombrables rivières et ruisseaux, le paysage est doté d'une magnifique faune sauvage et est encadré par des paysages pittoresques. Les hautes montagnes enneigées et les profondes vallées plongeantes du nord de la Colombie-Britannique entourent les passionnés de la nature et les amateurs de trekking.


Prince Rupert 

La ville de Prince Rupert est située sur l'île de Kaien, juste au large de la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique et à l'extrémité ouest de la route 16 (Yellowhead), à environ 48 km au sud de l'Alaska, à 145 km à l'ouest de Terrace et 725 km à l'ouest de Prince George.

Au tournant du XXe siècle, ce n'était que dans l'imagination de Charles Hayes, directeur du Grand Trunk Pacific Railway, que Prince Rupert existait. Quand il est mort avec le naufrage du SS Titanic, le GTPR a mené à bien son intention de construire un port pour rivaliser avec celui de Vancouver.

À l’époque, cette île rude et largement inhabitée, bordée par un port naturel, devait être couronnée de succès parce qu'elle était relativement plus proche de l'Extrême-Orient que de Vancouver. Les bateaux de croisière en route vers les glaciers côtiers et les fjords s'arrêtent au port de Prince Rupert.

Dit être le plus grand port de haute mer libre de glace, cette côte nord a été la demeure des cultures des Tsimpsean et Haïda, dont les ancêtres ont habité la région pendant près de 5000 ans. Les deux cultures sont réputées pour leurs œuvres d'art stylisées. Le Musée du Nord à Prince Rupert présente des cartes, des modèles, des expositions graphiques et une collection ethnologique pour expliquer les modes de vie des pionniers des groupes côtiers, de la préhistoire à leurs contacts avec les Européens.

Dans un premier temps, les Britanniques et les Américains installèrent des postes de commerce de peaux de loutres de mer.  Le saumon sauvage abondant a soutenu les Tsimshian pour quelques 10,000 ans et a attiré des dizaines de conserveries de la côte au cours des années 1800, avec une main-d'œuvre saisonnière multiculturelle.

Au début des années 1900, le chemin de fer Grand Trunk choisi l'île de Kaien comme son terminus du Pacifique, et la ville de Prince Rupert a été constituée en 1910. Prince Rupert a gagné une place sur la carte du monde comme la capitale du flétan, et pendant la Seconde Guerre mondiale, comme la zone de rassemblement des troupes alliées et des munitions sur leur chemin vers les îles Aléoutiennes. Dans l'après-guerre, la fortune de la ville a été principalement liée à la pêche et à la foresterie.

Le point de départ à Prince Rupert, m’a permis de me connecter avec des gens que je connaissais déjà lors d'une précédente visite prolongée.


Vanderhoof 

Le nom, dérivé du Dakelh de la vaste tribu Athapaskan (carrier-on-the-sand) se réfère au sol sablonneux sur lequel la communauté est construite. Les Premières Nations Saik'uz sont une communauté Dakelh. La Première nation de Saik'uz a son bureau principal situé sur la réserve de Saik'uz au sud de Vanderhoof.

Lorsque la dernière pointe du chemin de fer a été fixée dans le sol en 1914, la Compagnie de développement Grand Trunk Pacifique a offert la vente de terres. Un employé de chemin de fer, Herbert Vanderhoof, a pris la décision de mettre une nouvelle colonie dans ce désert. Mais ce site étant inondé à chaque printemps, les citadins ont déménagé à un terrain plus élevé du côté opposé des voies.


Fort Fraser

Fort Fraser est une collectivité non constituée en société, d'environ 500 personnes: elle est située près de la base du mont Fraser, près de la municipalité du lac Fraser et de la rivière Nechako. À proximité du centre géographique de la Colombie-Britannique, au Canada, Fort Fraser est situé à 44 km à l'ouest de Vanderhoof, sur la route Yellowhead.

Originalement établi en 1806 comme poste de traite de fourrures de la Compagnie du Nord-Ouest par l'explorateur Simon Fraser, c’est un des plus anciens établissements permanents de la Colombie-Britannique. La région autour de Fort Fraser est également enregistrée comme étant le premier site de la Colombie-Britannique cultivé par des non-autochtones. Aujourd'hui, Fort Fraser est une communauté active soutenue à la fois par la foresterie et le tourisme.


Prince George

La région nord-est de cette terre comprend Prince George, la capitale non officielle du nord de la Colombie-Britannique. Au Sud-est la ville de McBride est un excellent point de départ pour explorer l'étonnante vallée de Robson.


Williams Lake

La ruée vers l'or a amené des prospecteurs au cœur du Caribou dans les années 1860, mais ce n'est que dans les années 20 que le chemin de fer canadien a mis Williams Lake sur la carte. Les éleveurs de bétail et la production de bois constituent son pilier économique. Plusieurs réserves du peuple Shuswap s'étendent du lac Shuswap au Sud jusqu'au lac Quesnel dans le Nord.


Squamish 

Squamish est une communauté et une municipalité de la de la Colombie-Britannique, située à l'extrémité nord du ruisseau Howe, sur l'autoroute Sea to Sky.

La population des réserves Squamish, dont les Premières Nations Squamish n’est pas régie par la municipalité. Pendant des milliers d'années, les nations Squamish ont vécu dans des villages semi-permanents en hiver et se sont déplacées sur la terre pour suivre les poissons et le gibier en été. Les familles sont encore profondément importantes pour eux car ils honorent leurs aînés et chérissent leurs enfants.

La nation Squamish, dynamique et dynamique, appartient à la population des Salish de la côte.  Le mot Squamish dérive son nom du peuple et sa langue est le Sḵwxwú7mesh. Les gens résident principalement dans un certain nombre de réserves appartenant et géré par la nation Squamish dans la région de la Squamish Valley. Quelques endroits et noms dans la région de Squamish dérivent des mots et des noms de langue de Squamish. Ch'iyáḵmesh est le nom d'un vieux village situé sur la rivière Cheakamus. St'â7mes est une communauté située près de l'entrée sud de la ville de Squamish, dont le chef est Stawamus, qui tire son nom de ce village.

La ville de Squamish a eu son début pendant la construction du Pacific Great Eastern Railway dans les années 1910. La foresterie a traditionnellement été la principale industrie dans la région et le plus grand employeur de la ville était l'usine de pâte et l'exploitation forestière de Western Forest Products, qui ont cessé définitivement d'être exploitées le 26 janvier 2006.

Au cours des dernières années, Squamish est devenue populaire auprès des résidents de Vancouver et de Whistler qui échappent ainsi à l'augmentation du coût de la vie dans ces endroits. Le tourisme est un élément de plus en plus important de l'économie de la ville, en mettant l'accent sur les loisirs de plein air. Ombragée par Stavamus Chief Mountain et d'autres sommets enneigés, la ville de Squamish a obtenu son nom d'un mot indien signifiant «mère du vent».


Lilloett

Lillooet est un endroit important dans l'histoire et la culture aborigène et demeure l'un des principaux centres de population de la nation St'at'imc. Aujourd'hui, c'est l'une des communautés les plus méridionales de l'Amérique du Nord où les peuples autochtones forment la majorité. Un peu plus de 50 pour cent des habitants de Lillooet et de la région sont St'at'imc. Les communautés de leurs Premières nations affirment que leur terre est un territoire traditionnel depuis des temps immémoriaux.

Lillooet, autrefois appelée Cayoosh Flat, est une collectivité située sur le fleuve Fraser, à environ 240 kilomètres de la ligne de chemin de fer de la Colombie-Britannique à partir de Vancouver. La ville est située à une intersection de gorges profondes au fond des montagnes de la côte. Cet important lieu d'histoire et de culture autochtone demeure le centre principal de la nation St'at'imc.

Au cours de la ruée vers l'or de 1858-1859, sur cette route tortueuse remplie de canyons,  un cairn a été érigé pour commémorer la restoroute du Mount Currie. Juste après la ruée vers l'or, la disposition de la ville telle qu'elle est aujourd'hui a été étudiée par le Royal Engineers et sa rue principale fut liée à la route carrossable du Caribou. C’est colossal comme travail.

Les Lillooetiens considèrent leur ville comme le "Mile 0" du Caribou Wagon Road original. On dit que le premier tronçon de la rue Principale, au nord du cairn, se dirigeait vers le nord et qu'on l’appelait autrefois «le Golden Mile», en partie à cause de la poussière d'or réputée répandue le long de ses champs aurifères environnants.

Puisqu'il se trouvait à la fin de la piste de Lillooet, à savoir le chemin Douglas ou la route des lacs, les autochtones de Lil'wat plus au sud-ouest le long de cette route parlaient la même langue que les bandes indigènes près de la ville. Le gouverneur a donc été sollicité pour changer le nom À Lillooet, avec la permission d'utiliser le nom accordé par les chefs du Bas St'at'imc au Mont Currie (Lil'wat). Son incorporation remonte à 1860.

Reconnu pour son jade, le vin est également une nouvelle industrie émergente.

2017


2018

Le parcours de la province ontarienne est ponctué de vallées profondes, de chutes pittoresques et de collines aux versants escarpés. Ontario veut dire "lac splendide". De milliers de lacs et de rivières coulent sur le territoire ontarien. Après avoir traversé le Nord-Ouest de l'Ontario du bouclier canadien avec ses épicia et ses pins environ 9000 ans après l'habitation des Indiens Paléo (pictographes à l'appui), je traverse le Géant Endormi sur le côté ontarien. 

Le Lac Supérieur est un lac froid, tumultueux. L'histoire humaine est évidente avec ses camps miniers et ses pictographes indiens tout au long de celle-ci. La section des Iles de Casque de Rossport à Terrace Bay est une des plus scéniques le long du Lac Supérieur. Le plus vaste lac d'eau douce des Grands Lacs, la côte semble habitée par ses illustres habitants, les Ojibway. Leurs sites spirituels sont maintenant plus difficiles à identifier.

Dans un pays dont l'histoire est relièe aux chemins de fer, les paysages du comté d'Algoma sont impressionants. L'aspect sauvage et rustique de la forêt boréale offre des opportunités pour le plein air, la pêche et la chasse. Loons, mergansers, grands hérons, aigles, balbuzards sont souvent aperçus sur les lacs. D'autres voyageurs ont mentionné l'apparition d'ours et d'orignaux, ce que je n'ai pas vus.

Partout sur le territoire comprenant la côte de la baie georgienne, l'on mentionne les nombreuses visites du "groupe des sept". La roche rose et les stries profondes sur les parois rocheuses invite cette marcheuse à prendre de nombreuses photos. Sur les nombreux lacs, j'imagine voir des embarcations des natifs du pays.

En 2018, je débutai la marche à Rossport en Ontario. En partant de Rossport, plusieurs kilomètres paronamiques sillonnent le paysage, particulièrement beau en ce printemps 2018.

Rossport est une communauté rurale dispersée et un lieu non constitué en société dans la partie non organisée du district de Thunder Bay, dans le nord-ouest de l'Ontario, au Canada. (Wikepedia)

Sault Sainte Marie-De part et d'autre de la rivière St Mary's, s'étendent la ville ontarienne de Sault Ste Marie et son homonyme de l'État de Michigan. La découverte de ce lieu par Étienne Brûlé fut secondé par le Père Marquette en 1669. Celui-ci a fondé la mission des Jésuites dans les environs. Ce sont d'abord les Français qui ont établi un important poste de traite des fourrures jusquu'à l'arrivée des Anglais en 1762.

Les écluses reliant le Lac Supérieur au Lac Huron sont un lieu historique national. 

Shakespeare serait fier de constater les racines britanniques de l'Ontario et de son patrimoine anglais.

Blind River, située entre Sault Ste Marie et Sudbury en allant vers l'est, est ainsi nommée parce que les abords de la rivière Missisagi, à l'embouchure de laquelle elle sst située, ne sont pas visibles du Lac Huron. Le monument de bronze Northern Ontario Logging Memorial tout près du Musée du village des bûcherons témoigne de l'importance de l'industrie forestière du Nord de l'Ontario.

Elliot Lake, fondée en 1954, est à la lisière d'une forêt boréale.  En plein bouclier prècambrien, cette ville est entourée de l'un des plus beaux paysages sauvages de la région, longeant des marécages, et de magnifiques boisés.

Le "firetower lookout" offre une vue imprenanble sur le Lac Elliot, l'ïle Manitoulin et la frontière américaine. La recommandation du maire Dan Marchisella de visiter le centre Lester B. Pearson sur la route 108 fut consacrée à honorer le développement de l'histoire de la région lorsque des gisements d'uranium ont été découverts. 

Sturgeon Falls-De retour sur la route 17, je prends le temps de visiter la petite ville de Sturgeon Falls. Différents bâtiments illustrent magnifiquement l'histoire de la ville.

Sudbury-Quoique Sudbury doive son existence à la Compagnie de chemins fer Canandian Pacifique, c'est l'exploitation forestière qui lui reconnaît sa notoriété. Grâce à celle-ci, c'est maintenant un centre reconnu mondialement pour l'exploitation minière, la fonte et le raffinage des métaux et la géologie. Le Musée Terre Dynamique s'intéresse au patrimoine minier de Sudbury.

Depuis 2001, le Grand Sudbury s'enorgueillit d'avoir amalgamé presque tous les villages avoisinants: Capréol,  Chlmsford, Garson, Lively, Onaping Falls et Val Caron. Cette ville abrite plus de 300 lacs propices à la baignade, à la pêche et à la navigation de plaisance.

Son théâtre présente des pièces de théâtre professionnelles, des concerts et une fête musicale multiculturelle.

Le maire actuel, Brian Bigger, présente Science Nord , centre des sciences interactif, comme un joyau qui jette un regard lucide et visionnaire sur l'application de la science à la vie quotidienne. Des théâtres thématiques abordent une variété de sujets. Le théâtre de la découverte permet des démonstrations scientifiques. C'est à voir!

North Bay, ville située au coin de la route 11 et de la route 17 était autrefois fréquentée  par les Indiens Nippissing, les trappeurs et les explorateurs de tout acabit.  De nos jours, les amateurs de plein air, de chasse, de pêche y trouvent leur compte.

Son musée "Découverte de North Bay" présente l'histoire de la localité. Le Musée des Quintuplettes Dionne renferme des photographies et des objets ayant appartenant aux 5 fillettes.

Deep River-Ce village sympathique abrite le Musée Canadien de l'horlogerie avec plus de 400 horloges, montres et documents relatifs à l'horloge du début des années 1800 à maintenant.
Chalk River porte le nom d'un affluent de la Rivière des Outaouais. Aujourd'hui, ce village  possède l'un des plus importants centres de recherches en énergie nucléaire au monde.

Petawawa détient la base des Forces Canadiennes. Son musée évoque l'histoire de la base et plusieurs véhicules militaires sont exposés à l'extérieur.

Pembroke-Située sur la Rivière des Outaouais, c'est une ville vibrante administratrice du comté de Renfrew au coeur de la vallée de l'Outaouais.

Cobden-On ne sait jamais! Le 6 juin 1613, l'explorateur Samuel de Champlain perd son instrument servant à mesurer la hauteur des astres à partir de l'horizon. En 1857, il est retrouvé quand un garçon creuse et retrouve l'instrument de 13 cm. Cette historie est relatée en bordure de la route 17.

Renfrew est située dans une région de lacs, de rivières et de forêts. Fondée par des colons écossais au 19e siècle, Renfrew est une petite ville industrielle produisant des machines, de l'équipement de télécommunications, des électroménagers et des pièces de moteurs à réaction. Quant au musée aménagé dans un moulin à blé restauré, il illustre l'histoire des produits céréaliersproduits par la région.

Kanata-Mon entrée dans la région de la capitale nationale de l'Ontario par la 50 qui mène à Gatineau au Québec est un village propre dont ses habitants sont fiers. 

Vanier-Après avoir rejoint Kanata, je me dirige vers Vanier pour un réunion avec un groupe de femmes qui me parlent de leur vécu particulier.

Gatineau fait aussi partie des environs de la région de la capitale nationale et qui est la 4e ville la plus importante au Québec.









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