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vendredi 26 février 2016

Faire connaître la réalité méconnue d'un peuple

Dans un premier temps, tous les textes précédents devaient servir à faire connaître la réalité méconnue du peuple Inuit à travers ses conditions de vie. Au fil de mes recherches, je me suis rendue compte que l’histoire des peuples autochtones se ressemblait. Les textes sont donc devenus plus généraux, toutefois en gardant en tête les vraies distinctions des communautés touchées dues à l’éloignement l’une de l’autre. Un exemple de ces différences concerne les communautés inuites. Sans route, sans juges, sans chances égales à l’emploi, mais avec les mêmes obligations fiscales que tous les autres Québécois, la nordicité est mal desservie au Nunavik.



Le peuple Inuit n'habite pas sur des réserves

Pourquoi passe-t-on sous silence le fait que ce peuple n’habite pas sur des réserves? Que s’y passe-t-il? Où, quand, comment les règles de l’équité s’appliquent-elles dans les régions les plus éloignées? Les Inuit habitent sur leur territoire et pourtant, ils doivent habilement repousser ou négocier serré avec les envahisseurs avares des ressources naturelles de leur sous-terrain.

Sur la côte d'Hudson, les camps de printemps servaient autrefois en tant que lieux d'inspiration pour les sculptures en stéatite que les Inuit vendaient à leurs coopératives locales. Cette activité était très importante pour la vie des Inuit, jusqu'à ce qu'un ralentissement économique contribue à l'effondrement du marché de l'art.

Des activités devenues redontantes

L'une des principales activités de printemps de camping, la chasse aux phoques est également devenue redondante lorsque l'activisme des droits des animaux a anéanti le marché des peaux de phoque.  Ces événements qui échappent au contrôle des Inuits (version anglaise) ont contribué à la disparition des activités qui aidaient à maintenir vivante la culture inuite. Les effets cumulatifs de ces événements ont provoqué l'interruption généralisée des activités saisonnières de plusieurs collectivités inuites.

Pourtant, en moins de 60 ans, ce peuple a réussi, grâce à sa versatilité, son ingéniosité et son adaptabilité à changer son mode de vie nomade à celui de résidents sédentaires dans des collectivités ressemblant déjà passablement à nos communautés urbaines.

Une réflexion sur le « déséquilibre » qui touche le peuple nordique 

Sans prétendre avoir cerné la question du peuple Inuit dans toute sa complexité, j’espère avoir éveillé une certaine réflexion sur le « déséquilibre » qui touche actuellement cette partie de la planète qui est, fait-il le répéter, chez nous. Autant de réflexions si l’on veut s’engager dans la lutte contre l’injustice et les inégalités sociales.

Une « volonté politique » et une « volonté collective »

Cependant, je demeure convaincue d’une chose : aucune solution pratique ne saurait être envisagée sans le recours à une « volonté politique » mais aussi à une « volonté collective » désireuse de modifier l’ordre des choses.

C’est pourquoi j’espère que tous les textes, tant ceux teintés de mon expérience sur le terrain que ceux écrits à la suite de mes recherches pour faire comprendre la réalité inuite, fassent naître en vous un goût véritable de solidarité.

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